Le programme de recherche à visée opérationnelle BAG’AGES, commandité par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne et coordonné par l’Unité Mixte de Recherche INRA AGIR (AGroécologies, Innovations et teRritoires), a débuté en janvier 2016 pour une durée de 5 années. Ce programme multi-partenarial réunit agriculteurs, acteurs de la recherche, du développement agricole, de l’enseignement et des organismes économiques.
BAG’AGES a pour objectif d’évaluer les performances de systèmes de culture et de systèmes de production conduits en agriculture de conservation (incluant un non-travail du sol et favorisant la couverture des sols par des rotations de culture et l’utilisation de couverts végétaux), et, pour quelques situations, en agroforesterie.
Une attention particulière est portée à la gestion quantitative et qualitative de l’eau dans ces systèmes : l’objectif finalisé est de savoir si les pratiques agronomiques mobilisées dans ces systèmes de culture peuvent permettre de mieux valoriser l’eau (pluviale ou d’irrigation) par une meilleure infiltration et rétention dans les sols (et ainsi une plus grande valorisation par les cultures en place) tout en limitant les fuites de polluants potentiels que sont le nitrate et les pesticides.
L’évaluation des performances économiques et sociales des systèmes mis en œuvre (et leurs comparaisons avec des systèmes dits « conventionnels ») est également un enjeu majeur de ce programme.
Ces trois échelles structurent les groupes de tâches (GT) et les objectifs du projet :
Un dernier GT vise à assurer la coordination générale du projet et à favoriser les échanges et partages d’information inter-GT.
Les dispositifs d’étude mobilisés sont des parcelles d’agriculteurs (instrumentées dans le cadre du projet pour réaliser des suivis quantitatifs et dynamiques des processus étudiés), des exploitations agricoles, des stations expérimentales et des petits bassins-versants.
Budget total : 5 M€ dont 2,5 M€ de financement par l’Agence de l’Eau Adour-Garonne
Durée : 5 années (2016-2020)
22 partenaires scientifiques et techniques :
17 sites « expérimentaux », dont 12 parcelles d’agriculteurs