Le projet AGLAE (les Agriculteurs partaGent Leurs pratiques AgroÉcologiques) a pour objectif de créer un référentiel de pratiques agroécologiques innovantes en Grande Culture Polyculture Elevage (GCPE), Viticulture et Arboriculture, qualifiées par des experts et basées sur des retours d’expériences identifiés localement chez les agriculteurs de la région Occitanie.
Les pratiques identifiées sont ensuite qualifiées par un comité d’experts afin de produire des références fiables et éprouvées, qui génèrent la confiance et limitent les risques encourus.
Il s’agit, autant que possible, de :
Les pratiques qualifiées sont décrites dans des fiches témoignages et des vidéos diffusées par différents réseaux : site internet Chambre, plateforme GECO, chaîne Youtube, pages Facebook....
En parallèle, des opérations de communication/démonstration sont organisées auprès des conseillers et techniciens agricoles de la région, pour faire connaître les ressources produites.
Composé d’une diversité d’acteurs (instituts techniques et de recherche, coopératives, négoces, chambres d’agriculture, enseignement agricole…) le comité a pour mission d’évaluer :
A la suite de la phase de qualification des pratiques agroécologiques, les experts du comité se concertent pour émettre un avis commun sur la pratique à valoriser.
Les principaux critères pris en compte pour émettre cet avis sont :
L’avis du comité d’experts est représenté sous différentes formes :
Le concept ESR établi par Hill et MacRae en 1995 a été largement repris en protection des cultures pour développer la nécessité de faire évoluer les systèmes de cultures.
Il se définit de la manière suivante :
E = EFFICIENCE
L’objectif est d’augmenter l’efficience des moyens de lutte disponibles grâce au développement de technologies qui améliorent leur emploi ou par un meilleur positionnement. Dans ce cadre, se positionnent les outils d’aide au raisonnement mais aussi l’agriculture de précision.
S = SUBSTITUTION
Celle-ci s’effectue par la mise en œuvre de méthodes de lutte alternatives remplaçant les moyens chimiques.
R = RECONCEPTION
Enfin, la protection intégrée nécessite une combinaison de l’ensemble des moyens disponibles qui obligent à une reconception des systèmes pour les rendre moins dépendants des produits phytopharmaceutiques. Cela passe par une approche privilégiant la prévention et la prophylaxie pour placer les cultures dans les meilleures conditions tout en défavorisant les bio-agresseurs.
Source : EcophytoPIC
En fonction d’où se situe la pratique valorisée, les recommandations d’accompagnement seront différentes. De manière générale plus on avance dans le processus (E > S > R), plus l’accompagnement technique est important.